•  


    2 commentaires
  • Appassionato

    A demi-mot, sans même peut-être le dire,
    J’ai su reconnaître l’émotion lancinante
    Qui anime mon être comme un long sourire
    Fabule l’âme humaine et le visage enchante.

    Alors que j’eusse adulé le morne et le pire
    – Encore l’âpre saveur des sauvages menthes,
    Voici que maintenant je découvre et j’admire
    Les délicats parfums – les faveurs envoûtantes.

    Tout en moi est devenu beauté et radieuse
    Perception des folles natures délicieuses.

    Comment donc faudrait-il définir cette obscure
    Fièvre du désir et cette concupiscence
    Qui chavire mon cœur et couvre mes blessures
    D’un baume hydrophile aux vertueuses essences ?

    Didier Sicchia, La rhétorique de l’ineffable, 2010


    7 commentaires

  • 6 commentaires
  •  

     


    6 commentaires